Les 3 phases du bilan de compétences proposées par notre centre de bilan Aptitudes Conseil.

Chaque centre de bilan doit respecter la loi et le code de déontologie institué le 31 décembre 1991 et précisant que le bilan de compétences est un droit individuel reconnu aux salariés, dont le contenu et la mise en œuvre sont strictement réglementées par le code du travail. Les conditions d’accès et de mise en œuvre varient d’un public à l’autre.

« Les actions de bilan de compétences ont pour objet de permettre aux salariés d’analyser ses compétences professionnelles et personnelles ainsi que ses aptitudes et ses motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation ».

La loi du 18 janvier 2005 sur la cohésion sociale (loi Borloo) fait de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) un axe majeur de la prévention du chômage de la préservation de l’emploi. Le bilan de compétences devient donc un outil incontournable de l’évolution professionnelle.

Le déroulement du bilan de compétences se déroule en trois temps : ce que j’ai fait, ce que je fais, ce que je compte faire. Dans notre centre de bilan Aptitudes Conseil ses 3 temps s’articulent de la façon suivante : 14 heures de face à face entre le consultant et le bénéficiaire, 8 heures de recherche personnelle et 2 heures de tests. Les tests ne sont pas obligatoires mais recommandés dans la mesure où mieux le bénéficiaire se connait et mieux il pourra comprendre ses points d’appuis et ses domaines de vigilances.


La phase préliminaire

Il s’agit d’un entretien préalable et gratuit avec le bénéficiaire. Le consultant se présente et vérifie si la demande du bénéficiaire relève bien d’un bilan de compétences. Si ce n’est pas le cas, il s’agit de réorienter le bénéficiaire vers une autre démarche ou structure.

 

Le consultant informe le bénéficiaire sur les objectifs, les étapes, les méthodes et le déroulement du bilan dans sa temporalité. Il précise les éléments suivants :
•     le caractère confidentiel des échanges,

  • la notion de transparence des résultats,
  • la recevabilité du projet,
  • le choix par le bénéficiaire de son projet,
  • le caractère individuel de la démarche,
  • que le bénéficiaire doit être actif et moteur pendant le bilan et non l’objet soumis à l’examen d’un expert,
  • le rôle du conseiller et l’intervention d’un autre conseiller pour un regard croisé.

    Validation de la demande

La validation de la demande se déroule de face à face avec le consultant en bilan et permet de vérifier si le bénéficiaire est engagé dans cette démarche. Elle permet aussi au bénéficiaire de valider son choix de centre de bilan et de consultant. En effet, le bénéficiaire peut voir autant de centres qu’il le souhaite. Il doit être en phase avec le consultant qui va le suivre. Il s’agit presque de constituer une équipe de réflexion sur l’avenir.

      Présentation des objectifs

Il existe beaucoup de raisons pour faire son bilan de compétences. Au-delà d’une évaluation de ses seules compétences, il s’agit de faire le point sur ses motivations, ses intérêts, ses souhaits et clarifier certaines pistes. Il est important avant de faire son bilan de savoir pourquoi on veut le faire et dans quel objectif.

Qu’est-ce qui nous pousse à un moment de notre vie à vouloir faire un point sur son parcours professionnel ? Les raisons doivent être clairement identifiées avant le démarrage du bilan et le questionnement du consultant dans la première phase va aider le bénéficiaire à voir plus clair sur ses raisons et les choix qui le motivent à faire le point sur son parcours.

Les bonnes questions à se poser sont les suivantes :

  •  Quels objectifs poursuivez-vous en faisant votre bilan de compétences?
  •  Qu’avez-vous envie de clarifier ?
  •  Qu’avez-vous envie de résoudre ?
  •  Êtes-vous prêts à vous engager dans cette démarche ?

L’objectif du bilan de compétences est d’arriver à faire le point sur ce que vous avez fait ce que vous faites ce que vous allez faire. L’issue du bilan peut vous emmener vers une mobilité interne, une validation des acquis de l’expérience, une formation, une création d’entreprise, un nouveau projet de vie etc.

 

La phase d’investigation

La phase d’investigation est une étape dite rétrospective. Elle permet au bénéficiaire d’identifier ses connaissances, ses expériences métiers, ses intérêts et ses compétences. Ce recensement d’information aide le bénéficiaire à définir un projet professionnel et un projet de formation ou validation des acquis de l’expérience.
Analyse du parcours personnel et professionnel

Il s’agit, dans un premier temps de réaliser un état des lieux sur l’histoire de vie du bénéficiaire afin de lui permettre de se remémorer les expériences significatives de son parcours et en comprendre le sens. Avec l’aide du consultant, le bénéficiaire va analyser les éléments marquants de son parcours de vie professionnelle et personnelle. Il va réfléchir sur les leviers et les résultants de changement de son parcours de vie, identifier les sources de vocation, identifier les pépites professionnelles et personnelles en cas de changement.

 

  • Parcours de formation

L’analyse du parcours de formation se fait par l’identification et la formalisation des connaissances, des compétences et des aptitudes. Plusieurs outils sont mis à la disposition du bénéficiaire afin de l’aider dans cette recherche. Avec l’aide du consultant, le bénéficiaire va identifier les choix de son orientation. Qu’est-ce qui l’a poussé à se diriger vers telle ou telle formation ?

À cette étape le consultant peut détecter des ressources et potentialités jusqu’alors inexploitées.

 

  • Expériences professionnelles et extraprofessionnelles

Il s’agit ici d’analyser le parcours personnel et professionnel du bénéficiaire. Les éléments marquants qui ont construit sa vie et les éléments déclencheurs de changement. L’analyse porte sur l’expérience professionnelle et extra professionnelle, sur les réalisations majeures, les réussites et les difficultés rencontrées. L’objectif poursuivi par la reconstitution du passé du bénéficiaire, et de lui permettre de réfléchir à ce qui a présidé à la construction de son parcours de vie professionnelle.

  •  Quelles ont été ses choix ?
  •  A-t-il reçu des propositions, des opportunités qui loi menée à faire un choix différent de sa volonté personnelle ?
  •  A-t-il fait ses choix par contrainte ?

Le bénéficiaire aura une vision plus claire et une vue d’ensemble plus globale qui l’ont amené à faire ses choix.

       Analyse de la personnalité, des motivations, des centres d’intérêts et des valeurs

A ce stade la passation de tests de personnalité, de compétences professionnelles et d’autoévaluation est vivement recommandée. Tous les tests qu’Aptitudes Conseil proposent sont bien entendu décodés par un psychologue. Cette analyse va permettre aux bénéficiaires d’identifier les éléments clés de sa personnalité, de comprendre ses motivations, de clarifier ses intérêts et d’identifier ses valeurs professionnelles. Il est important de repérer les éléments qui composent la personnalité du bénéficiaire, notamment ceux qui ont un réel impact sa vie professionnelle ; en l’occurrence sa démarche intellectuelle, sa manière de réfléchir d’une part et d’autre part ses modes relationnels, sa manière d’entrer en interaction avec les autres. Parfois ces éléments conduisent à la détérioration de la situation professionnelle. Il peut y avoir des conflits récurrents avec des collègues une ambiance conflictuelle qui entraîne une démotivation et une perte d’énergie importante.

Un des outils souvent utilisés à ce stade de l’Explorama :

  • Approfondissement de la connaissance de soi, de ses centres d’intérêts, ses comportements, son savoir-faire,
  • Identification des conditions et les environnements de travail, découverte des conditions de travail, projection dans un environnement de travail
  • Découverte de métiers et secteurs d’activité

A l’issue de cette partie il s’agit de mener une réflexion sur l’avenir en termes de souhaits  d’orientation et d’évolution et de mener une prê-enquête sur les premières pistes dégagées.
      Repérage et analyse des compétences

Avec l’aide de supports tels que : « vos activités professionnelles et extra professionnelles », le consultant va aider le bénéficiaire à repérer ses compétences. Ils vont ensemble analyser les apprentissages, identifier les compétences spécifiques du bénéficiaire, identifier les éléments de son expérience professionnelle transférables aux nouvelles situations professionnelles et identifier les ressources et potentialités inexploitées. Il s’agit de découvrir les savoirs, les savoir-faire, et les savoir-être du bénéficiaire ainsi que ses aptitudes professionnelles et personnelles.

     Élaboration des premières pistes de projets professionnels et scénarii alternatifs

La réflexion menée par le bénéficiaire l’a sans doute conduit à plusieurs pistes possibles de projets professionnels. Il n’y a pas à l’évidence une unique solution ou un unique chemin professionnel qui pourrait convenir. Il est normal et probablement souhaitable d’avoir plusieurs projets professionnels. Le bénéficiaire peut être amené à vouloir mettre en place un projet qui s’avérera par la suite compliqué à atteindre ; il faut donc qu’il bâtisse avec le consultant plusieurs options possibles de projets professionnels. Les pistes envisagées doivent être cohérentes avec la personnalité, les capacités, les compétences, la volonté et le marché du travail.

 

Identifier des professionnels à rencontrer pour se confronter à la réalité du métier et mener des prix enquête terrain peut s’avérer d’une réelle utilité avant la mise en place d’un projet professionnel. Le projet comme écrit plus haut doit être pertinent, concret, réaliste et en cohérence avec les compétences  et en lien avec  les valeurs et les aspirations. Le bénéficiaire aura su, avec le consultant, mettre en lumière les éléments constitutifs du projet et de ses conditions de réussite. Il aura pu analyser les écarts entre chacune des pistes et sa situation. Une analyse de l’environnement professionnel, du contexte de l’entreprise, des tendances du marché de l’emploi s’avère également obligatoire.

 

Une méthodologie de l’enquête peut être proposée au bénéficiaire afin de l’aider dans ses recherches et ses démarches. Il pourra alors réaliser une enquête métier sur le terrain pour confronter ses projets à la réalité. Cette enquête terrain lui permettra de collecter les facteurs qui soutiennent ou non la faisabilité d’un projet professionnel, de prévoir les différents plans d’action précise et détaillée de chaque projet, d’identifier un échéancier étape par étape, mettre en place un argumentaire et une feuille de route précise.

La phase de conclusion

Cette dernière phase du bilan consiste à exploiter et organiser la masse d’informations récoltées tout au long de séance. La formalisation des projets professionnels doit être réaliste et réalisable il s’agit d’analyser les risques, les atouts et les axes de progrès.

 

  • Élaboration des plans d’actions

L’objectif du plan d’action et de permettre au bénéficiaire de construire les différentes étapes du projet retenu et d’envisager une solution de repli. Il s’agit de mettre en œuvre le projet retenu de façon chronologique en laissant le moins de place possible au hasard. Une fois le bilan terminé le bénéficiaire doit être capable de façon autonome de réaliser son projet sans préjuger des aléas inhérents au quotidien. Tous les aspects doivent être envisagés afin d’assurer la faisabilité et prévoir les moyens nécessaires à la réalisation. Plus le projet sera travaillé en amont plus il sera facile de passer à l’acte. Un projet professionnel se prépare comme une histoire. Il faut savoir le raconter en 10 lignes, cinq lignes ou une ligne afin de pouvoir intéresser un interlocuteur éventuel.  L’histoire ou l’argumentaire sera alors utile pour une formation, pour une candidature auprès d’un cabinet de recrutement, pour une entrevue avec votre hiérarchie, pour préparer un dossier de création entreprise…

 

  • Rédaction du document de synthèse

La synthèse ou le document de synthèse est remis lors de la dernière séance. Confidentielle, elle est détruite six mois après la fin du bilan. Elle reprend l’ensemble des aspects des conclusions du travail entrepris : circonstances du bilan, pistes d’évolution professionnelle, points d’appui au projet, étape des moyens de mise en œuvre. C’est un travail de rédaction commun entre le bénéficiaire et le consultant qui récapitule le contenu du projet, les compétences qui sont liées (celles que le bénéficiaire possède déjà et celles qu’il lui reste à acquérir), ainsi que le plan d’action à adopter. Son élaboration, menée conjointement par le banéficiaire et son consultant est aussi l’occasion de développer un argumentaire pour apprendre à défendre le projet.
Phase de suivi post-bilan

Un entretien de suivi est proposé six mois après la fin du bilan pour faire le point avec le bénéficiaire sur sa situation. Cet entretien permet en général de remettre en perspective les projets issus du bilan :

  •  Quelles sont les avancées ?
  • Quels sont les éléments qui ont freiné la réalisation du projet et comment y faire face ?
  •   Comment conserver intacte détermination ?

Il ne s’agit pas de répartir sur un nouveau bilan mais d’apporter un soutien éventuellement et de recadrer ou remettre en perspective l’aboutissement du projet sur le long terme.